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Le gardien du jardin



Plusieurs idées se bousculent concernant les aménagements du domaine de Bérenger Saunière, on en est tour à tour frustré, intrigué, enthousiaste, dubitatif... C'est bien un lieu extraordinaire, car un vrai ascenseur émotionnel permanent.... 
terribilis est locus iste.

Les cartes postales que fit Saunière - ou plus exactement qui mettent en scène Saunière, car qui tient l'appareil ? Le montrent parfois, fier comme un coq – ce qui sur une terre Hautpoul ne manque pas de sel – se tenir devant ses réalisations.
Armes des Hautpoul

Alors... la vierge au pilier, la villa... soit, pourquoi pas... mais... le parc a moitié réalisé et son bassin ?

Bérenger et son parapluie... blanc.

Ce type de bassin, est appelé en architecture "miroir d'eau", une fois encore le doigt et l’œil sont tournés vers cette syntaxe du reflet, de la mise en revers. (6)

Et, comme un gravillon dans le sabot, apparaît l'orangerie, ou orangeraie selon les auteurs, cette structure tout en verre, où les reflets de lumière percent toutefois sur ce qu'on pouvait imaginer comme un petit jardin de curiosités botaniques.


En définitive, pourquoi un jardin érigé en tour de garde ? Au royaume des jeux de mots et circonvolutions de l'esprit, les liens vers la langue anglaise semblent récurrents eux aussi, de jardinier on passe au gardener, puis au garde: gardien.
Qui est donc le gardien du jardin ? BS également représenté au pied de la tour ?

JP Pourtal nous mentionne obligeamment qu'il "manque" un élément important de la vie de Marie-Madeleine dans les représentations de l'église : celle de sa rencontre avec le "jardinier", près du tombeau de Jésus.

D'aucuns ont prétendu qu'il pouvait s'agir dans l'esprit de Madeleine, d'où confusion, de Joseph d'Arimathie, qui s'est fait construire un tombeau non loin du mont du crâne (Golgotha).
La Lamentation sur le Christ mort. N.Poussin_vers 1657 (National Gallery of Ireland)
Apparemment, pour se faire ériger un tombeau quelque part, il faut avoir affaire avec les propriétaires du lieu, ou l'être soi-même. On en déduit donc que les jardins de Béthanie, où se rendaient régulièrement les apôtres, sont un lieu privé et -à priori- ce lieu pouvait être propriété dudit Joseph. 

La confusion de Madeleine serait d'autant plus logique que Joseph fut celui qui enleva le corps et l'amena ici. Le Sanhédrin y fit poster une garde afin qu'on ne vole pas le corps, Pilate s'étant lavé les mains de toute cette histoire, ce qui pourrait être considéré comme une invasion d'une propriété privée, mais comme ça a pu être relevé par ailleurs, assez étrangement Joseph d'Arimathie fut ensuite intégré aux instances dirigeantes de Jérusalem, de simple marchand il devint un personnage important. (1)


Est-ce en rapport avec l'"affaire" Jésus ? L'a t'on gratifié d'un haut poste en échange... par exemple de son silence ?


Les théories sur ce qui se joue derrière le rideau ont beau jeu, chère Anne les vois-tu venir ?

Mais après tout, n'avons nous pas embarqué pour un tour sur un terrible manège ?

Quoi qu'il en soit, nous sommes dans un lieu de fleurs. Et celles-ci sont omniprésentes dans le domaine, comme un rappel à quelque chose, ou au moins, si on considère qu'il y a mise en scène -et c'est ce qu'il semble- elles ont probablement un rôle, si ce n'est celui d'insister lourdement sur le langage des fleurs ? C'est un fait qu'il est à peine nécessaire de souligner, toute fleur a une histoire, une symbolique et un message bien souvent.
L'empire de Flore-N. POUSSIN_1637-
Gemäldegalerie, Dresde (2)


Le postulat de recherche étant ici axé sur la réalité d'une mise en scène, on doit se demander quel est ce rôle ?Il faut alors interroger les éléments, les questionner, car en eux-mêmes ils seront bien sûr muets. Ce postulat est nécessairement une "vue de l'esprit", mais il faut bien s'attaquer à l'iceberg par un morceau et la façon de procéder appartient à chacun, il y a celle-ci mais il y en a d'autres.



Plutôt que de rentrer en opposition avec ceux ayant pris pour parti qu'il n'y a "rien à Rennes-le-château", il faut leur rappeler que la liberté du lecteur c'est aussi celle de ne pas lire.

Cqfd.


Bien, donc en faisant un peu le tour, il semble y avoir deux angles d'approche assez ostentatoires, les roses dans l'église et la villa Béthanie.
La villa, portant le nom du jardin où fut enterré Jésus, est (à outrance) décorée de représentations florales, réalisées par Mucha qui, ô surprise, nous est présenté comme ayant appartenu à la franc-maçonnerie.


Une petite parenthèse à ce sujet,  il ne nous semble pas opportun de dire que pour autant Bérenger Saunière fut lui-même FM. On a présenté à un moment un collier de l'ordre prétendument trouvé dans ses affaires, et apparemment il en fréquentait quelques uns. On disait de Napoléon la même chose, proche du milieu sans en faire partie lui-même, Saunière a parfaitement pu s'aider du langage maçonnique ou au moins y faire référence, non pour indiquer une appartenance mais pour nous signifier qu'il fallait chercher du côté du symbole.


En tant qu'élément constitutif de cette réflexion, on citera 3 références dans l'église: l'association rose et croix, la référence aux fils de la veuve et les dés 3,4,5. Petits détails auxquels on peut rajouter la planche de bois présente sur la fresque, une "planche" chez les maçons, c'est une étude, un travail de réflexion.


Ces références, avant de se précipiter sur une appartenance de Saunière à des écoles à mystères, sont autant de clins d’œil sur une façon d'aborder la grande mise en scène, une invitation à faire jouer l'esprit, à en faire preuve (d'esprit).

Ainsi, user des tapisseries florales d'un maçon devrait être avant tout considéré -toujours dans le contexte d'une mise en scène codée- comme l'emploi utilitaire de codes.

N'importe qui sachant écrire n'a pas pour autant inventé l'alphabet ni ne fait partie de l'académie française. Se servir d'un langage pré existant est somme toute assez naturel: si nous souhaitions utiliser le code templier pour rédiger cet article, nous n'en serions pas pour autant Templiers.


le "chiffre" Templier
On peut potentiellement mettre le tableau des "bergers d’Arcadie" au même niveau, il peut être un simple réemploi utilitaire, destiné à tout autre chose que ce pour quoi l'objet a été réalisé à la base. (4)
And so on pour à peu près tout ce qu'on pourra trouver dans le domaine.


Mais recentrons sur la villa:


Fait n°1 : elle porte le nom du jardin du tombeau de Jésus.
Fait n°2: elle est accolée à un jardin où figurent une grotte et un banc, lui-même souvent assimilé à une représentation d'un tombeau

Fait n°3: Saunière n'y vécut jamais, il en était le gardien.

Fait n°4 : la villa elle-même est entièrement décorée sur la thématique florale.

Fait n°5: y est accolé un lieu de prière sous forme de serre.
Fait n°6 : elle arbore une imagerie primitive de Jésus en façade, bras ouverts, au sein d'une mandorle, une amande, peut-être un lien à faire avec les amandiers, gardiens-veilleurs de la Tour Magdala, en référence aux deux oliviers du texte ? Les oints, les chandeliers ? Le chemin est tortueux, mais on constate une espèce de circuit fermé logique, qui doit encore nous dévoiler son sens.

Et on rentre là dans un deuxième niveau de lecture, des analogies plus spirituelles: Le prêtre est certes un pasteur, un berger, qui garde son troupeau; mais de berger à gardener il n'est qu'un pas, Jésus lui-même n'étant pas en reste avec les paraboles florales, de 

la graine de sénevé, du bon grain et de l'ivraie, du figuier, des oliviers, etc, etc; et notre jardinier gardien du jardin a pris soin de représenter dans l'église Ste Germaine et ses roses. 
Un aspect très intéressant de cette jolie bergère, c'est qu'elle représente Moïse récoltant les âmes (3).

En effet avant que l'église ne nous invente tout un bestiaire démoniaque et un enfer pour les y faire loger, les âmes étaient perçues comme des fleurs, que le Prophète récoltait dans son vêtement pour les emmener aux cieux. Et c'est il faut l'avouer un poil plus sympathique que ce que l'on a appelé plus tard "la religion de la peur".

Cette religion de la peur résonne d'ailleurs dans le fameux terribilis locus est iste du fronton, car avant que d'être latinistes et donc aptes à comprendre le sens caché (merveilleux) du terme, le fidèle ayant au moins la chance de savoir lire n'y voyait qu'une promesse d'entrer dans un lieu dangereux, terrible. Et contextuellement encore on peut le lire d'une certaine façon, l'époque est politiquement tendue et il faut ramener les "rouge" dans le droit chemin, celui de la maison du Seigneur et, in hoc signo vinces, par les symboles et les signes de la puissance du dieu unique il faut transmettre à l'extérieur de l'église -puisque les brebis égarées n'y rentrent plus, le message qu'ils devraient se méfier, car en face ils n'ont pas affaire à Jo le clodo. L'époque fait d'ailleurs usage de la symbolique politique à un peu tous les étages, ainsi le dictionnaire de la mode Universalis nous renseigne sur le fait qu'en 1789 il était de bon ton si l'on était royaliste, patriote, de s'afficher avec un parapluie blanc, petit détail qui n'a laissé d'intriguer concernant le frère Saunière, Alfred, lorsqu'il est photographié armé d'un tel appareil. En face, idem, le drapeau rouge qui au départ était un signe neutre pour annoncer un danger dans les villes, Michel Pastoureau nous indique que suite à un massacre sur une place parisienne il devint un symbole de ralliement des républicains.


On attend également des fidèles qu'ils courbent l'échine face à la puissance de l'éternel et, franchie la porte, le diable écrasé sous le poids des anges leur rappelle la promesse de l'enfer. Cela aussi fait sens dans le contexte politique de l'époque. Les infidèles républicains, ainsi que Saunière le fait aimablement remarquer dans son fameux sermon, sont "le diable" et que ce qui les attend n'est autre que peine et tourments.


Sainte Germaine ne s'en tient d'ailleurs pas là dans les références à Moïse, elle aussi a "ouvert les eaux", dans son hagiographie on nous raconte que voulant se rendre à l'église et les crues ayant fait gonfler le ruisseau, celui-ci s'ouvrit devant elle pour lui laisser passage.


Saunière, donc, n'a pas fait appel à n'importe quelle figure (régionale qui plus est) pour faire partie de sa décoration son grand message caché. Mais tout cela, on le voit, relève de niveaux de lecture secondaires, voire ternaires, il faut gratter derrière l'apparence, soulever des questions. Si l'on interroge pas les symboles, ils restent muets, ne nous montrent les statues que pour ce qu'elles sont; ici, une aimable jeune fille touchée par la grâce et ayant volé du pain couverte, secourue, par un miracle.


Et ce sac de pain qu'elle dérobe quotidiennement pour les pauvres, les affligés, se retrouve innocemment au pied de la montagne fleurie du haut relief.
On a là un lien de causalité ostentatoire, mais que veut-il dire ? Cela reste à déterminer, ainsi que le sens à attribuer aux tapisseries de Mucha, à la présence de la serre érigée en tour de garde plutôt qu'accolée à la villa, ou à l'emploi des décors floraux de l'église, qui sont certainement tout sauf fortuits.


Un exemple, St Roch nous est présenté comme ayant vécu une résurrection spirituelle. Affligé à son tour de la peste qu'il soigne pour les autres par des miracles sur son chemin, il se retire dans une grotte pour y mourir. Sauf que, touché par la grâce, il guérit lui-même et convertit un seigneur local, puis reprend la route, mais cette fois en tant que prêcheur.


Et bien St Roch est encadré par des feuilles d'Acanthe, ces fleurs qui sont sensées ne pousser que sur les tombes et symbolisent la force de la vie face à la mort.

Ce qui d'ailleurs leur a valu d'être représentées sur les chapiteaux des colonnes grecques puis romaines, cette plante ayant la capacité de soulever les pierres, ainsi que le faisait Asmodée, qui soulevait les toits des maisons pour y observer discrètement ce qu'il s'y passait.




Alors... oui, ces représentation symboliques, prises individuellement parlent d'elles-mêmes et on ne devrait pas nécessairement chercher midi à quatorze heures -si tant est qu'on soit équipé de pommes bleues, pour tenter d'y voir plus que ça.



Et bien, c'est là que le jeu commence.

Car déjà, on a franchi un palier, on reconnaît qu'il y a bien une volonté de représenter symboliquement des choses. Cette démonstration faite, le premier pas est effectué, rappelons nous que quelques lignes plus haut à peine nous évoquions le point de vue de certains ayant pris le parti qu'il n'y a "rien" à RLC.


Et bien, déjà on a cette volonté d'utiliser des symboles.

Et ça n'a rien de choquant, d'anormal, la religion étant un vecteur de symboles à part entière.



Il resterait à démontrer la portée et la validité de l'ésotérisme chrétien, qui fut un temps bien considéré par l'église puis à son tour gommé, préférant, dans la logique de "religion de la peur", vouer aux enfers tout langage ésotérique, mais c'est un autre et long sujet.



Alors, ces roses, ces âmes, où nous conduisent elles ? Le chemin est encore à faire, mais un premier constat c'est qu'elles finissent aux pieds du sauveur et si une fleur égale une âme... on a donc non plus une dizaine de personnages entourant le christ mais des dizaines.


Le point à retenir est l'ancienneté de la symbolique. Et elle tombe sous le sens, l'image du christ en croix comme symbole de référence est elle-même tardive, pour ne pas dire moyenâgeuse.


Aux débuts, outre le chrisme, on représentait le Christ... les bras étendus, accueillant les affligés.


Cette volonté d'afficher une image ancienne du christianisme pourrait tout à fait nous expliquer l'absence du christ en croix dans l'église, car ainsi que le fait également remarquer JP Pourtal,  (5) au rayon "manquements", à part une petite croix discrète au sommet de l'autel, la crucifixion n'est pas présente au regard du fidèle dans l'église, elle est, comme nous le traduisons, réservée aux initiés, cachée dans la sacristie.



Ainsi, on trouve l'Acanthe -héritage païen représentant le lieu de la mort, des sépultures, les âmes représentées par des roses, fleurs qu'il est bon de cultiver en serre, surtout si celle-ci sert d'oratoire, 
la représentation du Christ fidèle à celle des débuts, lorsque le pain tiré du sac suffisait à nourrir des milliers de personnes... l'association de ces symboles devient parlante, on nous invite à questionner les origines, puisque sans questionnement, la symbolique est muette.



Ainsi, voilà un bon point d'attaque de l'iceberg.
La "clé ultime", celle au sommet du tout, étant la dédicace à Marie-Madeleine, chaque élément présent lui étant rapporté, patronne des parfumeurs, révélation au jardin, possédée du démon... et peut-être précurseure de l'église chrétienne, si l'on en croit les exégètes de l'évangile de Marie-Madeleine, ayant oint le Christ, ayant pleuré pour lui,  etc.

Et, suivant ce fil du langage symbolique, peut-être notre Ber(en)ger d'Arimathie consentira t'il donc à nous parler plus si l'on applique le principe au reste.

Laurent DUPUIS
08/01/2018

1) Pour référence, j'ai relevé ce détail dans un documentaire vidéo sur la chrétienté, voilà longtemps. Las... lequel ? Si quelqu'un a des informations, merci de transmettre.

2) L'empire de Flore de N. Poussin est une toile relatant plusieurs allégories symboliques florales, en lien avec la mort. On y trouve Ajax dont le suicide fait pousser des œillets; Crocus et Smilax, métamorphosés en crocus et salsepareille; Adonis dont jailliront de sa blessure à la cuisse les anémones; Hyacinthe et une guirlande de jacinthes et Flore, au centre,divinité qui favorisait les récoltes, danse et règne sur leur fragile vie.

3) Idem pour cette référence, je l'ai notée dans un débat sur l'ancien testament, à la radio, peut-être France Culture, mais ne suis pas parvenu à en trouver de représentation.

4) Réflexion sur le thème du réemploi du "Bergers d'Arcadie" :
 Mise en contexte du tableau "Les Bergers d'Arcadie"


5) Pour référence, à consulter:


Note importante :
Je glane informations et photographies au hasard d'internet, je pêche donc parfois par manques de références bibliographiques ou photographiques.
Ainsi, si vous vous reconnaissez à travers les informations ou les images présentées ici, merci de m'en informer, afin de vous créditer convenablement.
Merci aux chercheurs et passionnés !

P.S : malgré de nombreux efforts, j'ai abandonné l'idée d'une mise en page correcte, Blogger ayant probablement d'autres atouts, également... cachés. Ça tombe bien, on reste dans le ton.

Commentaires

  1. Encore une fois, vous fixez précisément votre attention où il faut. Aussi je vais me permettre de vous soumettre quelques points de réflexions qui peuvent constituer mis bout à bout un véritable filon d'Ariane.

    Pour reprendre votre article dans l'ordre. Il faut d'abord préciser que les bergers d'Arcadie de N.Poussin représente avant tout un memento mori, c'est un premier point. L'Arcadie mythique n'est elle pas similaire en certains points jardin d'eden ? Un jardin où Jesus se relève de la mort. Ce fameux jardin d'ou chute adam et eve devenant au passage mortel.

    Je reviens ensuite sur la sentence : Terribilis Est Locus Iste. Ce lieu est terrible (fesant logiquement référence à l'église qui symbolise elle meme la maison de dieu). A un certain degré nous pouvons pourquoi pas entendre : ce lieu est terrestre. C'est à dire un lieu où regne la mort. (la sentence initiale nous invitant par ailleurs à nous tourner vers le ciel donc vers l'astral)

    Nous entrons et croisons le diable à genoux dans une position relativement similaire à jesus recevant le baptême en face de la porte d'entrée. à ce stade beaucoup d'interprétations sont possibles, à la fois complémentaires et cohérentes.

    En voici quelques unes. Jesus = 666 ; Lucifer = 666 . Lucifer est un nom qui venait trés souvent remplacer le titre de jesus dans les anciennes bibles. Jesus à la fois porteur de lumiere, celle du soleil. Mais aussi celle de la planete Venus ( l'etoile du matin). Jesus le déclare d'ailleurs dans la bible : je suis l'etoile du matin. Marie madelaine représente quand à elle l'aspect de venus dans l'etoile du soir.

    à un autre degré le diable peux representer le gardien des enfers. c'est à dire en langage des anciens : le royaume des morts. Alain Ferral que j'ai eue la chance de connaitre brievement à écrit un livre à ce sujet.

    Pour conclure ! ouf ... Je reviens à la notion de fleur que vous approchez avec brio. Nous pouvons observer que FLR donne un autre 666, une nouvelle référence à la lumiere ? à la connaissance ? à méditer......

    Au plaisir de vous lire.

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  2. Petit ajout ^^

    au sujet de L'empire de Flore -N. POUSSIN_1637- ..... Nous avons en arrière plan une parfaite illustration du cheval de dieu.

    à bon entendeur :)

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