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Croire : Un exercice difficile et pourtant pratiqué sans modération

Comme dit l'adage "il n'est pire aveugle que celui qui ne veut voir".
Il ne s'agira donc pas ici encore de chercher à convaincre mais de partager avec les convaincus l'état de l'avancée de certaines réflexions, constatations, croyances...

Il s'avère que j'entame ma deuxième année d'interrogations assidues à propos de RLC et Saunière. Il faut croire que le temps est une donnée ... intemporelle. On est pris, on a le nez dans le guidon, on ne voit pas les heures s'écouler.

Et finalement on se retrouve en train de chercher.
"Chercheur", ainsi donc ?
Possiblement.
Mais... de quoi ?

C'est là l'aspect le plus étrange des réflexions auxquelles je me suis livré suite à l'étude du domaine de Bérenger Saunière : Tout ça pour... quoi, au final ?

Car, en effet, il y a, et... il y en a ! A Rennes-le-Château, matière à se décortiquer les méninges.

La seconde chose surprenante (pour moi) a été de voir qu'en réalité la communauté de personnes intéressées par toute cette histoire ne sont pas tant que ça "en recherche", la plupart essaient assidument en fait d'étayer et démontrer que leur axe de pensée est le bon, donc globalement une des premières interrogations que j'ai pu avoir a été de me dire "cherche t'on vraiment à savoir ce qui a été dit dans le domaine et sa symbolique ou cherche t'on seulement à y trouver ce que l'on veut y voir" ?

Dit comme cela, ça peut ressembler à un dénigrement d'emblée de tous les axes de recherche, pourtant il n'en est rien, il s'agit d'un simple véhicule à la réflexion, un postulat en quelque sorte.

Car, si on veut aborder une question maintes fois rebattue, on ne parviendra jamais à un résultat différent en employant la même méthode, il faut donc, avant toute chose, s'interroger sur la méthode d'investigation elle-même.

Puis, de là, savoir si ce qui prête à investigation est-il fondé ?

En un mot comme en beaucoup, toute la première année de "recherches" a été pour moi d'abord celle qui a permis de me convaincre le premier de la réalité de ce que je pensais avoir perçu.

Et c'est là qu'intervient le phénomène de croyance.
Car, si l'on ne veut pas croire en une chose, on aura beau avoir le nez dessus notre rationnel le relèguera indéfiniment à l'arrière plan.

Il y a 100 ans on disait impossible que des pierres puissent tomber du ciel, on n'y "croyait pas" (et je parle de la communauté scientifique).
On a cru dans les débuts du moteur à explosion qu'au-delà de 50 km/h le corps humain ne résisterait pas.

Aujourd'hui, nous en sommes à la théorie de la panspermie et les pilotes peuvent encaisser du 2 ou 3G selon certaines conditions.

Le phénomène de croyance marche donc à double sens. On peut s'aveugler à trop croire une chose.
Mais revendiquer quelque chose comme étant "impossible" ne démontre guère plus en fait que nos propres limites au seuil de tolérance intellectuel à cette chose et non la réelle impossibilité de cette chose.

Là-dessus fleurissent en effet toutes les folies, tous les délires, concernant la perception du réel. Les gens réellement persuadés du bien fondé de l'existence de Dieu "croient", dur comme fer, que les squelettes de dinosaure ont été "mis là" pour tester la foi des croyants.

Donc, croire à tout prix à une descendance de Jésus et Marie-Madeleine... why not...

Cependant, ce dont j'ai du réussir à me convaincre moi-même c'était qu'il y a bel et bien un message, à RLC, ainsi qu'une méthode employée pour le délivrer.
Et que ce message, à l'arrivée, permet de développer certains (beaucoup d') arguments pour corroborer diverses affirmations qui ont pu apparaître au fil des années autour de "l'affaire RLC".

Déjà,
1- Le texte du Sot pêcheur contient de réels éléments qu'on peut estimer en lien avec le domaine.
Ces éléments ne corroborent pas nécessairement le background de sa découverte mais juste... ils sont là.

2- Ce qui relie le domaine de Saunière et l'abbé Boudet n'est pas nécessairement le message, mais très probablement le système de codage, de transmission, d'un message, ce qui induit un amalgame si la distinction n'est pas faite.
Pour ma part, je ne suis pas encore parvenu au bout du message de RLC et on ne pourra pas affirmer que le message est le même tant que les deux n'auront pas été décodés.
En attendant, comprendre la méthodologie employée à RLC pourrait bien, en effet, aider ceux qui cherchent à décrypter Boudet.

3- "Le" message développé à RLC se cache derrière diverses couches successives de codages distincts, ceci afin d'égarer, perturber, aiguiller sur de fausses pistes.

4- Il n'est pas dit qu'il n'y ait, tout simplement, pas de message mais que ce soit la méthodologie en elle-même qui est le "message".

5- L'ensemble des messages, des jeux, des symboles, des concepts est un tel foisonnement que cela semble sans fin, d'une part, mais, et c'est le plus fantastique, cette surabondance vient alimenter l'incrédulité et l'aveuglement.

Globalement, j'essaie par devers moi de mettre à plat l'ensemble de ce qui est développé là, c'est tellement dense qu'il s'agit de la publication de plusieurs volumes d'explications dont on parle, le seul réel moyen de percer à jour ce "mystère" c'est en réalité de se laisser attraper par lui et il se charge de vous guider.

Car, en effet, un des problèmes principaux quand on "croit", c'est le risque de voir du message partout.
Non seulement il s'agit là de la première ligne de défense du système -que je nomme le miroir aux alouettes", car il nous renvoie ce que nous cherchons à voir absolument- mais par ailleurs le codeur a mis en place un système de confirmation, "des" systèmes de confirmation en réalité, car on assiste bel et bien au développement de plusieurs méthodologies imbriquées les unes dans les autres.

Le point d'entrée à tout cela est le nombre 22, qui est le premier fil rouge, en le suivant, c'est ce qui m'a tout d'abord amené à considérer le texte du Sot pêcheur.
J'ai préféré prendre le texte le plus controversé, qui est pour ainsi dire même totalement dénigré, délaissé, car trop sujet à caution.
Un peu en guise de "crash test" en fait, en me disant que si le système que je pensais avoir décelé donnait "quelque chose" avec ce document là, alors, c'était d'une pierre deux coups.

Le texte en lui-même contient la méthodologie qui permet d'en tirer des informations, il faut partir du principe que nous avons affaire avec lui à un jeu de lettres.

Ainsi que je le développe dans mon article sur les jeux de miroir, ce qui est argumenté à RLC n'est pas tant la notion de dualité que l'exploration du champ lexical du reflet.

"Ca marche par deux", disait de Chérisey.

En cumulant deux systèmes au texte du Sot pêcheur, en effet on obtient des résultats assez troublants.
Surtout, cela évoque -convoque- le système de mise en miroir.

Apparemment, petite pépite trouvée dans la gazette de RLC, De Chérisey était très marqué par la notion de secundus primus; le second prime.
En effet, si on applique ce concept -par exemple pour obtenir diverses lectures du "miroir" entre la date de 1681 du pilier inversé du jardin et celle de 1891 du pilier de l'église- on a parfois de singulières surprises.

Un aparté avant d'aller plus loin, pour souligner qu'il est ici impossible de rentrer dans le détail de chaque élément permettant par eux-mêmes de se perdre fort loin.
On a ici un empilement de concepts, développés dans les trois dimensions en quelque sorte, sur plusieurs niveaux de lecture, qu'il faut transposer "en réel", en 3D, en apprenant à passer des représentations statuaires au plan au sol en passant par des notions abstraites.

Il s'agit là de la notion de "11-22-33" dont on pourra reparler par ailleurs et qui est décrite au parc du domaine.

C'est pourquoi, visant à rédiger un article au plus près possible de certains faits, il faudra malheureusement éluder dans ce format certains développements.
Je souhaite bien entendu pouvoir mettre l'ensemble à plat, puis le faire connaître, mais n'y connaissant rien en ce qui concerne le travail d'édition ni d'auto édition tout cela me semble plutôt abscons. D'autant qu'on parviendrait rapidement à un ouvrage de plusieurs centaines de pages...

Donc... !
Notion d'"empilement" de concepts, en quelque sorte hiérarchisés par un concept "clé" (Teniers, Poussin gardent la clé... mais je reviendrais par ailleurs là dessus également), ici, particulièrement, celui de mise en miroir, au sein duquel, comme les matriochkas russes, on insère ensuite deux autres concepts, ici le jeu d'échec et le tarot...
Oui, mais... pourquoi ?
Car échec et... Mat.
J'ai évoqué rapidement que le 22 était un premier fil rouge, il conduit rapidement au jeu de tarot et ses 22 lames majeures.
21 +1 en réalité, et ce "+1" est encore un autre concept à assimiler pour naviguer dans le "système".
Il participe de la clé de confirmation, mais aussi, révèle les approches sur plusieurs dimensions, parfois sur plusieurs niveaux de lecture.

Pourquoi "+1", car le Mat (autrement appelé "fou") n'a pas réellement d'attribution, on le considère selon les uns comme la carte 0, pour d'autres comme la carte 22.
Sa particularité est d'être les deux à la fois, il est à la jonction entre la fin d'un cheminement (ou d'un cycle) et le début du suivant.

Notamment, il se retourne, on peut considérer que c'est pour tenter de voir quel est l'animal qui lui mord les fesses, mais c'est une évocation du chemin parcouru, alors qu'il s'engage vers celui qui s'ouvre à lui.

L'animal en question (le savoir) le met cul nu en lui déchirant son pantalon, pour évoquer qu'il se présente "nu" devant la quête d'un nouvel apprentissage, tout habillé soit-il à la sortie du précédent.

Donc, pour en venir où, concernant le texte du "sot pêcheur" ?
Et bien qu'il va falloir considérer le jeu d'échecs, la mise en miroir et le tarot, ainsi que le "secundus primus".




A vrai dire ce document fait tourner la tête tellement les pistes de recherche sont nombreuses, ce qui commence à être parlant, ce sont les nombres.

Il y a
32 étoiles
39 mots.
64 lettres en "désordre"
156 lettres, texte "intelligible"
3 apostrophes
2 virgules en rouge
7 points de ponctuation noirs
1 POINT de saut

Si on suit le carré présenté avec les lettres "en désordre" pour marquer abscisses/ordonnées, on arrive à 22 colonnes x 12 lignes
264 cases

Si on suit le carré "intérieur", on obtient 20x10 = 200 cases
156 lettres + 32 étoiles = 188 cases
188 + 12 ponctuations = 200 cases

Ce qui est remarquable, presque subliminal, c'est qu'on tourne sans arrêt autour du 64 cases de l'échiquier.
Le texte lui même parle de retourner deux fois sur la grille.
Que l'on peut entendre "mettre en miroir deux grilles", si l'on suit notre logique du "ça marche par deux".
Seulement voilà, il y a ce "+1" à ne jamais oublier.

Considérons un peu le jeu de Tarot, il contient deux cartes particulières : le Mat, qui n'a pas de numéro et la carte XIII, qui n'a pas de nom, représente la faucheuse et qu'on appelle ainsi "la Mort" généralement.

En quelque sorte ces deux cartes sont "mortes", 22-2 = 20.
22x2 = 44
44+20 = 64 : l'échiquier.

Comment s'y retrouver avec notre texte ?
Déjà, en considérant que s'il y a 32 étoiles (64/2), la première phrase contient 64 lettres, la seconde phrase 55 lettres et la troisième phrase 16 lettres.

En quelque sorte, le "code" se considère en triptyque, le tout est de trouver le nœud, l'articulation, le Mat.

Pour la première phrase, considérons que 22 lames mises en miroir donnent 44 cases, en restent 20, les fameuses 20 lames restant une fois ôtées le Mat (sans numéro) et la Mort (sans nom).

22 à gauche, 20 au centre, 22 à droite.

Nous parlons toujours du Mat, celui qui, en fait, "boucle la boucle", nous allons donc considérer qu'il "va et vient", nous pourrons lire la grille dans les deux sens, (retourner le poisson deux fois) de gauche à droite et inversement.



Placées sur un triptyque 22/20/22 les 64 lettres, en comptant 13 (la Mort) de gauche à droite et inversement sur chaque panneau, puis 22 (le Mat) de la même manière, nous délivrent 10 lettres nous ouvrant toutes grandes les portes des anagrammes (en anglais excusez du peu, mais c'est là semble t'il un clin d’œil à l'usage de la langue anglaise comme composante du système global, ce dont a décidé -vraisemblablement- de parler l'abbé Boudet dans son "La vraie langue celtique").

Le premier anagramme saute aux yeux, cependant il faut encore appliquer le secundus primus d'une part et d'autre part considérer une chose importante : la "première ligne de défense" du système est de nous montrer des choses un peu trop facilement pour nous éparpiller un peu plus loin.

La lecture sur plusieurs niveaux se fait une fois passée la barrière du "trop évident".
Cependant ce "trop évident" a son rôle à jouer et, le suivant, on peut parfaitement suivre un autre "message". Reste à savoir cependant si, étant par trop accessible, celui-ci a une réelle valeur.

Les lettres E I I R X se détachent d'un mot directement donné en anglais,  SEALS : scellés
Qu'avons nous appris en décodant cette première phrase ? Particulièrement cette notion de triptyque, et de son articulation autour d'un sujet central.
Appliquons...
EI  I  RX


Secundus primus :
La première lettre du second groupe de mots, "R", passe en premier : R E I
Nous reste : IX : 9

Nous lisons donc :

REI IX SEALS

Le secundus primus est en fait directement lié à l'organisation des phrases en anglais, comme on le dit par chez nous "les anglais, ils parlent à l'envers".
En français on replace SEALS, la phrase nous dit alors : SCELLES ROI IX

Le IXè roi pourrait être Saint Louis, ni plus ni moins (Louis IX).

Ne reste plus qu'à se demander à quels scellés du roi Saint Louis il est fait référence ?
Son sceau, tout bêtement ?

Puis, il n'y a pas que les Capétiens dans la vie, après tout !

Le neuvième roi Mérovingien (les descendants directs de Clovis) se trouve être Sigebert Ier, "Roi de Reims", de 561 à 575.

Il est à noter que dans cette dynastie, les titres ne vont pas au delà du IVè roi.

Le neuvième roi Carolingien (la lignée de Pépin le Bref, papa de not' bon Charlemagne...) est Charles "le Gros", "Empereur d'Occident" de 881 à 887.

Chez les Carolingiens non plus, pas de neuvième porteur du nom.
Charles Le Gros, c'est à noter, est mort fou (Mat...) et sans héritiers, puis enterré sur une île au centre d'un lac.

Chez les Capétiens directs, le neuvième roi se trouve être Philippe II l' "Auguste". Il a pour particularité d'être le premier à porter le titre de "Roi de France", de 1180 à 1223, ce qui est notable puisque l'on nous parle de "scellés".
Le premier sceau "de France" est donc le sien.

On lit sur Wikipédia notamment que:
"Philippe Auguste est le premier roi ayant fait porter sur ses actes, sporadiquement à partir de 1190, officiellement à partir de 1204, Rex Franciæ, « roi de France », au lieu de Rex Francorum, « roi des Francs ». Il faut cependant relever que les traités et conventions de paix signés entre les vassaux ou alliés et le royaume de France mentionnent sans exception Philippus rex Francorum (« Philippe, roi des Francs »)".


Autre détail qui retient notre attention, en considérant les opérations de soustraction pour obtenir notre anagramme, c'est que Philippe II arrive en neuvième position dans la dynastie, mais techniquement il est le septième Roi a avoir régné dans la famille, deux de ses prédécesseurs étant morts avant de régner en leur propre nom.

 Dans les faits notables concernant Philippe Auguste, on relève son acte d'expulsion des Juifs de France, qu'il parvint à faire tenir de 1182 à 1198, soit seize années de spoliation de richesses nombreuses.
Les Juifs souhaitant conserver leurs biens devaient se convertir...
On dit que cette fortune servit à ériger de nombreuses réalisations.

C'est également avec Philippe Auguste que débute la croisade contre les Albigeois, il y prendra part lui-même deux fois mais souhaitait rester dans une position de neutralité dans le conflit, rappelant sa suzeraineté sur le Midi, mais laissant les Comtes du Midi se dépatouiller avec la papauté et Simon de Monfort.

En onzième position arrive donc le neuvième roi régnant de la dynastie, Louis IX, alias Saint Louis, fils de Blanche de Castille.
Relativement, sachant tout le légendaire cherchant à relier l'"affaire Saunière" au trésor de Blanche de Castille, tomber sur un anagramme parlant du ROI IX dans un texte relatif à ce mystérieux Bérenger peut, soit, directement conforter cette théorie, soit indirectement relever du "vrai-faux" document codé cherchant à étayer cette même théorie.

Toujours est-il que bien malin celui qui saurait dire l'intérêt d'établir un faux code pour étayer une théorie parmi d'autres, code resté sous couvert jusqu'à ce jour ?

Pour mémoire, le texte est attribué à Saunière, celui-ci l'aurait dissimulé dans son autel privé de la villa Béthanie et c'est H. Buthion qui l'y aurait découvert lors de fouilles dans les années 1966...

N'ayant pas fait état de cet anagramme en 1966  on peut supposer soit qu'il n'a pas été découvert, soit qu'on en a rien dit.
Mais en ce cas, quel intérêt de faire un faux pour étayer une théorie si c'est pour ne pas en parler ?

Mais la question reste : quel intérêt de chercher à étayer une théorie ? Vendre un livre ?
C'est la mode aujourd'hui, mais dans les années 60 ?

C'est avec l'étude de la suite du texte, alors que d'autres éléments en ressortent, qu'on peut se poser de plus en plus de questions.

Mais, avant d'entamer une digression, il faut juste souligner que "REI" n'est pas à proprement parler le mot "roi", qui es tplus justement dit "rex".
On aurait alors "scellés Roi II"
Et toc, pour St Louis ! On recommence tout ! Et on tombe sur Dagobert II par exemple...

Ici s'ouvre une digression à part entière, qui pourra aussi faire l'objet d'un autre article.
Il s'agit donc de recentrer quelque peu, car même si Saint Louis reste une part énorme du légendaire autour de RLC, le neuvième roi des Valois, bien qu'on en ait pas encore tellement parlé concernant RLC, s'avère être un personnage assez incontournable également : François Ier, "Roi de France" de 1515 à 1547.

Pourquoi incontournable ?
Parce que son attrait pour l'ésotérisme, l’alchimie et les bâtiments codés, ainsi que les salamandres, pardi...
Non seulement elles se trouvent sur le bénitier de l'église de RLC, bien en évidence dans une construction dont la lecture symbolique se fait à l'aide de la clé de l'alchimie, mais le "scellé", l’emblème de François Ier était bien ce petit animal capable de dominer le feu, accompagné de la cordelière en 8, cordelière dont la piste elle-même nous conduira, aussi, vers d'autres décodages.

Ces autres références par ailleurs nous ramèneront plusieurs fois dans le décodage de RLC à ces deux rois très particuliers, laissant un flou artistique planer jusqu'au bout quant à savoir sur lequel des deux il faut se pencher plus avant...


Chez les Bourbons, la liste ne dépasse pas les 5 monarques, avec Louis XVI en tête de liste (à rebours)... (et, oui, c'était pour la blagounette..)

La période suivant la fin de la monarchie nous offre d'autres rois malgré tout, un d'Orléans et deux Bourbons, cependant, là non plus, pas de "ROI IX"...

Une fois passé ces préliminaires dans l'étude du "sot pêcheur", on n'a pourtant encore absolument rien dit.
D'aucun iraient bâtir des châteaux en Espagne sur ces deux seuls mots et nous asséner coup sur coup deux livres (un pour chaque Roi) et une flopée de conférences

Rappelons toutefois certaines petites choses : comme déjà évoqué, le système se "protège" dans un jeu de miroir aux alouettes, il envoie sur de fausses pistes par une simplicité difficile à percevoir mais indéniable une fois mise à découvert, ensuite... il reste deux phrases dans le petit texte et je peine sur la deuxième, n'arrivant à rien sans doute par manque d'une clé de lecture qui reste à définir, mais la troisième nous parle assurément d'un "pingre d'été en fin tué"... mais c'est une autre histoire car, là, la méthodologie est certainement plus complexe et ennuyeuse à lire...

Ce qui retient mon attention, ce sont les degrés de lecture suivant, car un anagramme, aussi visuel soit-il et semblant incontestable, n'en reste pas moins un nouveau type de jeu, à prendre en compte dans le système, le code global, il faut donc lui appliquer ses propres règles,  la mise en miroir etc.

 Cette mise en miroir nous offre d'autres anagrammes, qui pour moi sont bien plus alléchants car ils viennent pour le coup confirmer d'autres lectures à d'autres niveaux d'autres éléments du domaine... d'autant que "secundus primus", le second prime, il me semble plus constructif de commencer à réfléchir à partir du second niveau, le fameux "+1".

Ici, en l’occurrence, l'anagramme nous parle des Sibylles, car :

E-I-I-R-X-S-E-A-L-S donne également XII SEERS (voyantes, prophétesses), nous laissant un L et un A.
Ou alors nous aurions une construction "bâtarde" entre anglais et français, "la XII Seer".
Mais Seer devient alors un singulier, on nous parlerait peut-être de la XIIè prophétesse ?

Ces douze Sibylles sont hautement intéressantes dans le contexte du décodage de RLC, notamment parce qu'elles sont représentées dans une œuvre célèbre qui à son tour viendrait corroborer mon opinion sur le "Poussin Teniers gardent la clé", qui signifierait que ce ne sont pas seulement ces deux peintres qui seraient impliqués, mais qu'il s'agirait là d'une expression invitant à considérer divers grands maîtres.

Par ailleurs pour parenthèse, le fameux texte "Bergère pas de tentation..." est à proprement parler ce que l'on nomme un message sibyllin, dont la caractéristique première de ces prophétesses est d'énoncer des phrases à multiples sens variant en fonction du choix de ponctuation.


Mais, avançons, les anagrammes nous laissent encore une troisième surprise, le fameux triptyque :

SEER XI / IX SAIL

Onzième prophétesse et voile neuf.
Le voile de la IXè sibylle?

Ici il faut faire une courte dérivation sur l’importance des Sibylles pour la chrétienté, en effet, dans les débuts, alors que celle-ci cherchait à se distinguer du Mithraïsme et à se débarrasser de l'influence mythologique polythéiste grecque, les premiers érudits chrétiens ont cherché à amalgamer les grandes prophétesses, les Sibylles, à leur propre légendaire, attribuant à celles-ci des visions ayant annoncé l'arrivée du Christianisme.
Raison pour laquelle elles sont mises en haute valeur au Vatican, dans une recherche de de symétrie (mise en miroir) avec les douze apôtres

La XIè Sibylle, celle de Samos, est représentée avec un berceau, car lors d'une prédiction elle aurait vu la Vierge couchant l'Enfant dans une crèche.
Peut-être est-ce un rapport avec ce voile ?
En tout cas, cet anagramme ci nous renvoie à un autre maître de la peinture directement en lien avec une des dates liées à RLC et Saunière.
Mais comme je l'ai dit je ne peux entrer dans chaque détail et bifurcation si je souhaite aller aux faits.

 Quand à la XIè Sibylle, elle aussi va nous intéresser particulièrement ultérieurement, il s'agit de celle de Cumes, représentée avec un coquillage.


Nous voilà donc avec de nouvelles nombreuses interrogations, mais pour moi le fait est démontré que le "sot pêcheur" est à considérer, et que le système de codage mis en place à RLC peut-être appliqué à de nombreuses utilisations.



L. DUPUIS
juin 2016-oct.2018





 




Commentaires

  1. Si ma modeste contribution peut aider le chercheur dans sa quête je lui suggère d'investiguer sur la clef suivante : saint laurent dont le martyr ( il fut placé sur un gril deux fois côté pile et face ) - pour XXV fois le goûta il existe un carré rotas ( 25 lettres ) qui a été découvert dans une chapelle saint Laurent ( je ne me souviens plus laquelle mais ce n'est pas difficile à trouver ). Maintenant cette étude et le point de vue sont intéressants.Pour ma part je n'aurais pas choisi le sot pêcheur comme sujet d'étude mais cela peut être un raccourci :o ) Pour les 264 cases dont il est question j'ai une réponse qui recoupe ce qui est ailleurs dans l'environnement des deux Rennes...Bonne continuation - cordialement - alain cocouch

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